Nous oscillons entre l’envie de préserver l’acquis et l’envie de transformer nos vies, entre le besoin d’agir et le besoin de ne rien faire. Les deux attitudes, accueillir ce qui est comme c’est, et vouloir changer sont ..humaines.
La vie nous traverse, nous porte , nous emporte, s’exprime à travers nous et nous invite à l’exprimer. Et de la même manière que le surfeur doit monter sur sa planche pour profiter de la vague qui arrive, je crois que nous sommes invités à agir pour manifester notre Etre.
Mais comment trouver la sérénité entre la mobilisation d’énergie nécessaire à l’action et le lâcher prise utile au plein déploiement de notre Etre? Comment surfer sur la vague de la vie?
3 étapes initiales et fondamentales
La première : prendre le temps d’identifier ce que vous voulez préserver , puis d’identifier ce que vous voulez vraiment changer
La seconde : évaluer si ce que vous voulez préserver est sous votre contrôle ou pas. Et faire les actions nécessaires pour protéger ce qui peut l’être.Pour le reste, accepter que cela ne dépend pas de vous et donc lâcher prise..
La troisième : identifier si ce que vous voulez changer dépend de vous ou pas! Faire les actions utiles au changement qui dépendent de vous et pour le reste ne pas lui accorder d’attention. Ne pas faire de place à l’intérieur de vous aux vagues sur lesquelles vous ne pouvez pas surfer. Surveillez la votre, captez votre propre élan et maintenez votre cap en vous laissant porter par votre vague.
Cela parait évident …et pourtant, on continue à râler sur des choses sur lesquelles nous n’avons AUCUN pouvoir. Combien de temps, notre denrée la plus précieuse car irrécupérable, combien d’énergie gaspillée à se focaliser sur l’autre, les autres, ce qu’ils ont dit ou fait ou pas dit ou pas fait., sur des évènements extérieurs à nos vies, combien de discussions sans fin autour de sujets en dehors de notre champ d’action possible?
Je vous invite à faire l’exercice suivant: demandez vous si ce à quoi vous accordez de l’attention est vraiment de votre ressort ou pas.Cette question systématique quand quelque chose vous préoccupe « Dépend de moi ou pas? »peut vous faire gagner en sérénité, de manière réelle.
L’absence de sérénité nuit à notre joie de vivre.
Cet article est une première suggestion sur le chemin de la paix avec soi et il y en aura d’autres.
S’il vous a aidé et surtout si vous vous êtes exercé , je serais ravie d’en connaitre les effets pour vous et les difficultés rencontrées. N’hésitez pas à me laisser vos commentaires.
Bonjour,
Merci pour cet article insipirant, je rencontre souvent des personnes qui ont de la peine à la notion « lâcher prise » et il est vrais que si on regarde bien on fait référence à lâche, être l’âche… pour passer cette obstacle j’utilise le terme retrouver la liberté… Donnant ainsi une différence sémiologique dans la direction, la personne peut s’investir pleinement dans l’exercice… Bonne continuation.. Pierre